La peur
Face à un problème, une situation de vie mal vécue, etc. il existe 3 alternatives :
- accepter
- évoluer
- refuser —et quitter—
Pourtant la majorité d’entre nous optent pour une quatrième solution, celle du non choix qui consiste à subir sans agir. Dans cette dernière alternative, l’inaction s’accompagne le plus souvent de la plainte : on peste contre le sort, contre la faute à « pas de chance » ou encore on va chercher conseil partout en oubliant que nous avons évidemment la réponse en nous… Pourvu que l’on soit à même d’assumer la situation de départ… Et surtout les peurs qu’elle engendre !
C’est ce que raconte cet excellent documentaire nommé « Renaissance » d’Anthony Chene :
C’est dans ce contexte qu’intervient le courage car il s’agit en fait d’affronter ses peurs. Il faut d’abord conscientiser et identifier les peurs et le fait que ce sont elles qui nous amènent à subir au lieu d’agir. Si on pouvait réaliser pleinement qu’à chaque fois qu’un deuil survient, qu’une épreuve se trouve sur notre chemin on en sort plus fort et mieux dans son corps et dans son cœur en l’affrontant, nous serions tellement mieux, plus libres dans nos vies !
Car le corps ne ment jamais. Ce que le cerveau contourne —je n’arrive pas à faire face à cela, je n’arrive pas à réagir par rapport à ceci—, le corps le révèle et se bloque à un endroit ou un autre. Ces peurs sont souvent héritées de nos parents, de notre éducation : on ne nait pas avec. Je parle évidemment des peurs dites « sociétales », pas de celles, normalement générées par le cerveau pour prendre conscience d’un danger réel qui met en péril notre intégrité physique.
Une question reste cependant. Nait on avec la peur de mourir ?
Si, lors de l’accouchement, l’expérience de la peur de mourir se fait au moment de la mise au monde, est-elle imprégnée en nous ? Nous contraint-elle durablement tout au long de notre vie ? Et si oui, comment aller la chercher et l’affronter ?
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