Le sens de l’amour

Je ne crois peut-être plus en un Dieu qui répare. En fait je n’y ai jamais vraiment cru : cela aurait pourtant bien servi mon corps, mon esprit et mon âme, les aurait abrité en sécurité sous le toit des images rassurantes, apaisantes, calmantes comme une bonne camomille... ou un gros orgasme.

J’ai toujours pensé que l’ordre des choses (et leur désordre) avait un sens mais que celui-ci m’échappait. Je crois en une force de vie « supérieure » qui semblerait tout régir et insuffler  un rythme en toute chose ; même quand celui là nous échappe. Pourtant, les choses « déroulent » en une logique extérieure qui m’échappe mais qui est comme sur-naturelle. Tantôt durant une longue période, les événements vont de soi et me font dire que tout va bien se passer malgré les doutes et les peurs, tantôt tout se cumule et bascule dans une logique qui tiendrait presque de l’accumulation des emmerdes.

Pourtant, en ce monde, la seule chose en laquelle j’ose croire vraiment sans restriction (mais pourtant avec certaines peurs irascibles) c’est l’Amour. Lui seul peut tout transcender et faire oublier chaque problème de vie. C’est également lui qui pousse au dépassement de soi, à établir des liens de vie avec l’autre. Lui qui est le seul frein à cette solitude qu’est la vie.